Avantages de la vie dans un pays francophone
La vie dans un pays francophone offre de nombreux avantages, notamment en ce qui concerne l’apprentissage de la langue en dehors des cours de langues traditionnels. Il s’agit principalement d’argot, qui permet de passer de la simple maîtrise des bases de la communication à une véritable intégration.
La cerise sur le gâteau réside dans la possibilité d’afficher son sens de l’humour avec une touche locale. Dans toutes les langues, les expressions et les idiomes peuvent sembler étranges voire ridicules pour un étranger qui ne les maîtrise pas. Le français ne fait pas exception.
Il est donc important d’éliminer les malentendus pour pouvoir utiliser ces fabuleuses expressions d’argot français dans les conversations du quotidien.
Les doigts dans le nez
‘Les doigts dans le nez’ est une expression que vous découvrirez parmi les premiers éléments de l’argot français. Nous espérons qu’elle demeurera l’une de vos préférences car elle n’est ni vulgaire ni rare. Littéralement traduit, cela indique en fait que quelque chose est incroyablement facile à réaliser. Son origine remonte au début du XXe siècle, lorsque lors d’une course hippique, un commentateur admirait la facilité avec laquelle un jockey avait remporté la course (apparemment capable de se curer le nez tout en chevauchant à pleine vitesse sans se faire mal à la tête).
Garder la pêche
- Au lieu de formuler des vœux de bonne chance à leurs pairs, les Français leur souhaitent du courage. Bon courage. Cela peut sembler quelque peu inquiétant, mais cela peut être plaisant à entendre à la fin d’une journée de travail éprouvante.
- Si vous préférez adopter une alternative amusante à l’argot français, Gardez la pêche! Cette expression transmet également l’idée de souhaiter à quelqu’un de rassembler ses forces et de canaliser son énergie.
- Le terme apparenté, avoir la pêche, peut également être employé pour signifier que l’on se sent particulièrement heureux, en bonne santé et enthousiaste à l’égard de la vie en général.
- Que ce soit lors d’une journée ensoleillée, au retour de longues vacances ou une amélioration grâce à de nouveaux antidépresseurs, si vous vous sentez en forme et plein d’entrain, alors vous avez la pêche.
- En revanche, si vous n’appréciez pas les pêches, vous pouvez également dire: – J’ai la banane.
Chat dans la gorge
J’ai un chat dans la gorge (il y a un chat dans ma gorge) est une locution française exprimant une irritation et une douleur de la gorge. Cette expression équivaut à dire « j’ai une grenouille dans la gorge », ce qui est commun dans la plupart des langues. Toutefois, cette expression ne serait pas très appropriée en argot français, car vos compatriotes pourraient répondre : « J’espère avec une bonne sauce au beurre à l’ail ».
Coûter un bonbon
Si quelque chose est excessivement coûteux, cela semble être aussi cher que… des bonbons. Cela équivaut à « costing candy » en anglais, ce qui en fait paraître bien plus onéreux que la simple notion de bonbons. Les origines de cette expression argotique française demeurent mystérieuses. Cependant, il est supposé que le mot « bonbon » ne réfère pas à des sucreries, mais plutôt à quelque chose de beaucoup plus précieux : les parties génitales.
En effet, quelques autres expressions utilisent le mot « bonbon » pour désigner les parties intimes masculines ou féminines. Par exemple, une jupe courte peut être qualifiée de « ras le bonbon » (tout près des bonbons). De même, si quelque chose devient vraiment irritant, vous pourriez dire que cela « casse vos bonbons », faisant référence à vos testicules. Dire « Viens pas me casser les bonbons ! » est une manière beaucoup plus polie de dire « ça me casse les couilles ». Si jamais vous désirez signifier à votre supérieur que la création de cette feuille de calcul Excel n’est pas votre priorité, c’est une expression dont vous voudrez peut-être vous rappeler.
Avoir une touche
Votre ami courtise une demoiselle au pub du quartier, et elle se secoue les cheveux tout en effleurant son bras – eh bien, il y a une touche ! Faites-lui savoir, promptement, que c’est gagné (on peut également dire : dans la poche, c’est fait.) Néanmoins, la traduction, bien que comique, est incorrecte.
Si « touche » est actuellement utilisé pour désigner une pression sur un clavier, l’expression provient des marins du début du XXe siècle. Faire une touche signifiait que le poisson touchait l’appât et qu’ils étaient sur le point de le cuisiner pour le dîner.
Se prendre un râteau
Dans cette situation, il s’avérait que tu te trompais lourdement. En effet, la jeune fille ne jouait pas de ses charmes, ton ami n’avait aucune chance avec elle ; la demoiselle ne faisait que secouer sa chevelure, il est temps d’arrêter d’imaginer des scénarios irréels.
Lorsqu’il a tenté un geste, il s’est retrouvé avec un verre rempli de vin rouge déversé sur lui : il a subi un rejet (comparable à recevoir un coup de râteau de jardin.)
L’allégorie est on ne peut plus claire : visualisez-vous en train de vous promener dans un jardin envoûtant et de trébucher sur un râteau, le manche vous atteignant la tête. Heureusement, le refus de l’être aimé est bien moins traumatisant. Ou est-ce vraiment le cas ?
Chats à fouetter
On ne sait pas ce que les chats ont fait aux Français, entre ceux qui restent coincés dans la gorge et ceux qui se font taper dessus. Cette vieille expression argotique française remonte au XVIIe siècle, à une époque où la cruauté envers les animaux était visiblement à la mode.
- J’ai d’autres chats à fouetter : signifie que vous avez bien plus important à faire que de s’occuper de cela, diantre.
- Il n’y a pas de quoi en fouetter un chat : indique que l’erreur ou l’accident qui s’est produit n’est pas grave. Tout comme « pleurer sur du lait renversé », activité favorite des félins.
Enculer les mouches: une expressions familières et colorée
Dans le domaine coloré de l’argot français, l’expression « enculer les mouches » ne provient probablement pas de l’innocence enfantine. Cependant, il s’agit d’une expression intéressante qui mérite d’être décryptée.
En effet, elle pourrait être utilisée pour décrire une situation où l’on investit beaucoup de temps et d’efforts pour un résultat qui ne semble pas justifier autant d’attention.
Par exemple, si votre supérieur vous demande de consacrer des heures à une feuille de calcul Excel remplie de données précises mais inutiles, vous pourriez ironiquement dire que sa recherche du détail pousse les limites de la méticulosité, voire qu’il salit la réputation de quelques pauvres insectes qui ne cherchaient qu’à se délecter en paix d’un échantillon de matière fécale.